Performance Environnementale


Connaissance des écosystèmes naturels

Grâce à la connaissance et au suivi approfondis des milieux naturels dans lesquels elle exerce ses activités, la SMT affiche sa volonté de préserver l'environnement. Des inventaires détaillés de la flore et de la faune terrestres permettent d’évaluer précisément la biodiversité de chaque site et de déterminer les espèces à protéger en priorité. La gestion des zones protégées et des corridors écologiques concrétisent cette intégration environnementale.

  • Inventaires floristiques et faunistiques
  • Constitution et gestion de zones protégées
  • Sauvegarde des espèces sensibles
  • Corridors écologiques

 

Suivi des milieux : de la mine au lagon

L'eau douce fait l'objet de suivis réguliers afin d’en contrôler le bon état écologique. Chaque année, des prélèvements sont réalisés dans les cours d’eau et les sources issus des massifs pour assurer le suivi de leur qualité chimique et biologique. Les exutoires des bassins de décantation et sorties ICPE font également l’objet d’analyses régulières pour contrôler la qualité des rejets dans le milieu naturel. Le niveau des nappes souterraines est quant à lui suivi de manière continue.

L'inspection des stations marines disposées autour de chaque massif constitue également une étape importante du suivi annuel : contrôle biologique et sédimentaire des récifs, état des populations de poissons, analyses chimiques de l'eau, des sédiments et des organismes vivants.

Enfin, le suivi et l'analyse des poussières transportées dans l'air sont effectués chaque année afin de protéger les salariés, les populations ainsi que le milieu naturel.

  • Qualité des creeks
  • Analyse des effluents
  • Surveillance des eaux souterraines
  • Contrôle des versants
  • Suivi du milieu marin 

 

Une gestion des eaux maîtrisée

La maîtrise des techniques de gestion des eaux sur les zones d’activité permet de minimiser les impacts dus aux ruissellements et de maintenir les eaux de surface en bon état écologique. Ainsi, les réseaux de gestion des eaux sont d’abord dimensionnés dans les règles de l’art puis installés sur les massifs à l’aide d’engins dédiés. Dès que leur remplissage ou leur état l’exige, ils font l’objet de campagnes d’entretien régulières et au minimum annuelles.

  • Surveillance des bassins de décantation
  • Entretien du réseau de gestion des eaux 

Réhabilitation des sites : la recherche de l’état initial

La mise en œuvre des meilleures techniques de réhabilitation permet d’assurer la résorption progressive des impacts du passé et de réduire ceux du futur à leur strict minimum : les vieilles fosses  d’exploitation font l’objet de travaux de remodelage spécifiques tandis que les fosses d’exploitation actuelles sont travaillées directement avec des méthodes d’auto-comblement. Dans les deux cas ces travaux permettent de revenir à une morphologie proche de l’état naturel.
 
  • Réhabilitation
  • Remodelage
  • Auto-comblement
  • Fermeture de site 

De la récolte aux plantations

Les zones d’exploitation sont progressivement fermées et font alors l’objet de plantation. Effectuées en collaboration avec les populations locales, ces opérations constituent une part importante des activités liées à l’environnement : récoltes de graines des espèces issues du massif, élevage en pépinière puis plantations ou semi hydraulique sur les zones à réhabiliter. Les différentes espèces spécifiques de chaque massif comme par exemple les Araucarias, emblématiques de la Nouvelle-Calédonie, font l’objet d’une attention particulière : développement des connaissances de ces espèces, multiplication par récoltes ou bouturages, élevage puis plantation. Des zones de conservation de la biodiversité, exemptes de toute activité, sont également mises en place afin de sauvegarder le patrimoine floristique et faunistique de chaque massif.

  • Récoltes
  • Pépinières
  • Plantations manuelles
  • Semis hydraulique
  • Emploi local

 

Ainsi, tout au long du processus d’exploitation /réhabilitation, la SMT applique les principes du « bon père de famille » : des réseaux de gestion des eaux performants, couplés à un suivi des milieux approfondis et une réhabilitation efficace permettent de minimiser les impacts.

Bien évidemment, l’ensemble des principes appliqués est en accord avec les différents textes qui règlement l’activité minière : code minier, codes de l’environnement des Provinces et arrêtés d’exploitation de chaque site.

Quelques chiffres clés :

  • Entretien des réseaux de gestion des eaux - 200 000 tonnes /an
  • Plantations manuelles - 30 000 plants / an
  • Semis hydraulique - 5 hectares / an 
  • Gestion des eaux - 400 ouvrages